L’association Industrie suisse de la terre cuite s’engage activement dans le travail universitaire, le développement de matériaux de construction et la protection de l’environnement. Nos objectifs sont l’amélioration constante de la technique de production, la construction sans dommages, l’augmentation de la qualité des produits et la promotion du développement innovant.
Travail universitaire
Industrie suisse de la terre cuite soutient la recherche à l’EPF de Zurich et à la Haute école de Lucerne dans le but de mutualiser, au-delà des différents départements de recherche, le savoir spécialisé en matière de matériaux de construction – notamment dans les domaines de la sécurité des structures porteuses et de la construction d’éléments – et de le développer systématiquement.
Grâce à un don régulier à l’ETH Foundation, Industrie suisse de la terre cuite a permis la création d’un groupe d’enseignement et de recherche dans le domaine de la maçonnerie constructive à l’EPF de Zurich et à la Haute école de Lucerne. Par ce soutien, elle apporte une contribution importante à la promotion et à la formation des ingénieurs civils ainsi qu’au développement de la recherche en Suisse dans ce domaine. Le secteur de la construction et le parc immobilier suisses étant engagés dans la voie de décarbonisation, les matériaux durables sont de plus en plus demandés. L’argile, en tant que matériau de construction local, naturel et éprouvé, offre un énorme potentiel qui doit être valorisé par le travail de recherche pour les générations futures.
L’EPF de Zurich et la Haute école de Lucerne ont mis en place un groupe interuniversitaire de recherche et l’enseignement sur la construction en maçonnerie. Le projet est rendu possible grâce à un don régulier de l’Industrie suisse de la terre cuite.
Protection de l’environnement et décarbonation
La protection de l’environnement est l’un des grands défis de notre temps. Nos membres améliorent en continu leur technique de production et veillent à produire des tuiles et des briques aussi respectueuses de l’environnement que possible. Autre aspect fondamental: la décarbonation, c’est-à-dire la réduction du CO2 dégagé notamment pendant la cuisson des matériaux en terre cuite. Depuis 1990, les briqueteries et les tuileries suisses ont déjà réduit ces émissions de 30%, et s’efforcent avec conviction de les diminuer encore. D’ici à l’été 2025, elles établiront leurs feuilles de route décarbonation conformément aux critères de la nouvelle loi sur la protection du climat, et devront atteindre l’objectif «zéro émission nette» d’ici 2050. Une utilisation optimisée des matières premières, une chaîne logistique sans énergie fossile, ou encore la pose d’installations photovoltaïques pour la production autonome d’électricité sont des approches possibles pour y parvenir.
«Une recherche axée sur la pratique et des ingénieur·es bien formés garantissent la réussite de la place économique suisse. Dans le contexte de la décarbonisation croissante du secteur de la construction et du parc immobilier suisses et de l’importance croissante de la durabilité des matériaux de construction, la terre cuite, matériau de construction local, naturel et éprouvé offre un énorme potentiel. Il s’agit de le préserver et de continuer à l’exploiter pour les générations futures.»
Michael Fritsche, président d’Industrie suisse de la terre cuite
Développement de matériaux de construction
En ce qui concerne le contrôle et le développement des matériaux, nous collaborons avec des services de contrôle agréés soigneusement sélectionnés. Ceux-ci évaluent par exemple, à l’aide de procédures de contrôle normalisées, la résistance à la compression, à la conductivité thermique ou au gel des maçonneries. Ils étudient aussi la qualité et la résistance des tuiles en terre cuite et des panneaux de façade dans une optique d’amélioration.
En ce qui concerne le contrôle et le développement des matériaux, nos entreprises membres collaborent avec des services de contrôle agréés soigneusement sélectionnés. Ceux-ci évaluent les performances des produits à l’aide de procédures de contrôle normalisées, par exemple la résistance à la compression, à la conductivité thermique ou au gel des maçonneries ou encore la résistance au gel, la résistance à la flexion et l’imperméabilité à l’eau des tuiles de toit. Autres sujets d’étude: la résistance à la grêle, à la pluie battante et au soulèvement des couvertures de toit.